Au nombre de gadgets électriques et électroniques que l’on doit faire fonctionner en une journée, la batterie auxiliaire est devenue essentielle pour profiter pleinement de la vie en van.
Pour obtenir un bon rendement et une durabilité, oubliez tout de suite l’ancienne technologie des batteries acide-plomb, peu importe les modèles. Il est maintenant bien clair que ce sont les batteries au lithium qui représentent la meilleure option.
Possédant une durée de vie cinq fois supérieure à celle d’une batterie traditionnelle au plomb-acide, la batterie au lithium est également plus légère, plus sécuritaire et jusqu’à 400 fois plus performante au froid. Autour de -10 °C, une bonne batterie au lithium fournira encore 80 ampères, contre 15 ampères seulement pour une batterie d’acide.
Cela dit, il existe différentes qualités de batteries au lithium et il faut s’assurer de choisir la bonne. On peut trouver plusieurs produits de qualité médiocre sur le web et chez certains détaillants, et bien que ces batteries bon marché puissent vous tenter en raison d’un prix alléchant, elles ne vous feront pas profiter de tous les avantages que le lithium a à offrir. Pire, elles pourraient même s’avérer dangereuses et moins sécuritaires qu’une batterie à l’acide-plomb.
Trois critères principaux viennent définir la qualité des batteries au lithium : les cellules, l’électronique et la qualité d’ingénierie. Si ces trois aspects sont respectés, vous aurez entre les mains une batterie qui vous sera fidèle pour 10 ans, voire même plus. Par contre, une batterie au lithium de mauvaise qualité pourrait démontrer des signes de faiblesse dès les premières années.
Analysons cela de plus près…
Les cellules
Denis Geoffroy, ingénieur chimique de formation, a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine des batteries au lithium. Pour lui, il n’y a pas de risque à prendre avec les batteries bon marché, souvent alimentées de cellules de qualité inférieure.
Cette qualité, elle se mesure principalement par la pureté des métaux utilisés et les conditions dans lesquelles ces matériaux sont assemblés pour construire les batteries. Ça peut paraitre anodin, mais la différence est énorme entre une batterie au lithium pure à 99,9% ou à 99,9999%. « S’il y a des tuyaux de cuivre dans une usine, il y a un risque que l’air entre en contact avec ces tuyaux et que des particules de cuivre se retrouvent dans la batterie. C’est aussi bête que ça », résume Denis Geoffroy, ajoutant que la qualité derrière la chaine de fabrication est absolument primordiale.
Une batterie à moindre coût pourrait donc afficher les mêmes spécifications sur papier, mais utiliser des cellules moins pures dont les conséquences se feront inévitablement sentir un jour ou l’autre.
D’abord, la longévité de la batterie sera nettement compromise si la qualité des cellules n’est pas au rendez-vous. « Ça va endommager les surfaces, et tranquillement à travers les cycles, la batterie va perdre de son efficacité », assure M. Geoffroy. À la longue, cela se traduira par un échauffement qui viendra dégrader les capacités de la batterie.
Il faut comprendre qu’une cellule de lithium est constamment en réaction, comme pour un organisme vivant. Au fil de toutes ces interactions, des métaux impurs occasionneront inévitablement des dégradations de performance de la batterie. Les températures froides du Québec peuvent d’ailleurs accélérer ce processus, et ce même si la batterie n’est pas utilisée.
La sécurité peut même devenir un enjeu majeur avec des batteries utilisant de mauvaises cellules. Les risques d’explosion sont bien réels et ne sont certainement pas à prendre à la légère. Denis Geoffroy cite notamment l’exemple de certains téléphones de marque Samsung, qui n’étaient même plus admis dans les avions il y a quelques années tant les risques étaient réels.
« Ça vaut la peine de prendre quelques minutes et de regarder sur YouTube à quoi ressemble une batterie au lithium qui brûle », lance Denis Geoffroy. « Je ne choisirais jamais une batterie d’un fournisseur chinois inconnu. »
L’électronique
Peu importe la provenance de ses cellules, une batterie au lithium a toujours besoin d’un système électronique pour demeurer équilibrée. Ce système, connu sous l’acronyme BMS (pour Battery Management System), se doit lui aussi d’être d’une qualité irréprochable pour qu’une batterie fonctionne adéquatement à long terme.
« Un bon BMS va contrôler le débalancement de chacune des cellules, et pas seulement par le simple suivi du voltage », résume Yves Choquette, chimiste de formation spécialisé en électrochimie. Très engagé dans le monde des batteries au lithium depuis les années 90, M. Choquette est sans équivoque : un BMS bon marché et inadéquat peut avoir des répercussions négatives importantes sur la durabilité d’une batterie.
Avec le temps, un BMS de bas de gamme aura de la difficulté à monitorer adéquatement chacune des cellules, ce qui fera en sorte que la batterie chauffera davantage. « En recharge et plus particulièrement vers la fin de la charge, c’est très mauvais qu’une batterie chauffe. Cela entrainera une perte de capacité au fil du temps », explique M. Choquette, soulignant au passage que les températures froides du Québec rendent le travail d’un BMS encore plus important.
Parmi les composantes du BMS, les transistors à effet de champ à structure métal-oxyde-semiconducteur, ou plus communément appelés mosfets, de l’acronyme anglais Metal Oxide Semiconductor Field Effect, jouent un rôle capital dans le balancement des cellules. Si elles sont d’une plus faible qualité, ces petites pièces craqueront avec le temps et rendront la batterie carrément défaillante et désuète.
Tout ça fait en sorte qu’une batterie équipée d’un BMS bas de gamme rendra l’âme prématurément, et ce même si les cellules qu’elle contient sont encore bonnes.
La qualité d’ingénierie
Vous l’aurez compris, les différences entre une bonne et une mauvaise batterie au lithium sont énormes. Le hic, c’est qu’il est difficile d’évaluer la qualité des cellules et de l’électronique à l’œil nu. Pour ne pas se tromper, il est sage de se tourner vers un détaillant de confiance qui saura vous confirmer la provenance et la qualité de ces éléments.
C’est là qu’une entreprise québécoise reconnue comme Volthium entre en jeu.
Utilisant des cellules certifiées UL1973 provenant d’un fournisseur mondialement réputé, notamment pour ses contrats avec BMW, Tesla, LG et Volkswagen, Volthium mise sur les meilleures composantes électroniques disponibles, mais aussi sur une qualité d’ingénierie irréprochable et pensée pour le Québec.
Afin de composer avec nos routes trop souvent cahoteuses, Volthium soude ses cellules au lieu de les assembler par boulons. Toutes les vis sont également aspergées d’un additif adhésif afin d’éviter tout risque de défectuosité à long terme. Les batteries de 12V sont assemblées en un format compact (Groupe 24) qui permet de les trimballer avec vous facilement, d’autant plus que leur poids est très léger.
Garanties 10 ans, les batteries de Volthium sont aussi munies d’un caisson sur mesure qui permet un libre accès à l’électronique. En cas de bris, on pourra donc remplacer simplement la pièce défectueuse au lieu de l’ensemble complet, ce qui n’est pas possible chez tous les fournisseurs. En effet, si vous utilisez plusieurs batteries en parallèle, certains fabricants vous forceront à remplacer les autres batteries… en ne vous offrant une garantie que sur celle qui était défectueuse!
En résumé
Ce que vous devez retenir de tout ça? Le monde des batteries au lithium est rempli de fabricants médiocres dont l’unique but est d’offrir le produit le moins cher possible.
Sauf qu’à long terme, il est plus payant d’opter pour une batterie de qualité, qui offrira une plus grande durée de vie et beaucoup moins de risques pour votre sécurité. « C’est comme choisir entre une Lada et une Toyota. La Lada, tu vas la payer moins cher, mais elle va durer moins longtemps », conclut habilement Denis Geoffroy.
En collaboration avec Énergie Volthium