Notre route nous amène à découvrir des territoires riches et uniques.
Il n’y a rien de mieux que lorsqu’on se retrouve à passer la nuit gratuitement dans un petit endroit magnifique et isolé. Bien qu’on aime nos espaces Go-Van.CLUB et les campings pour leurs variétés et leurs installations, ça fait toujours du bien de sortir des sentiers battus pour s’installer loin de tout en pleine nature. Voici donc notre petit guide pour planifier votre prochain séjour en camping sur les terres publiques.
Les terres publiques au Québec
Offrir l’accès à notre territoire
Notre province est immense, et près de 92% de son territoire est considéré comme public. Cet immense terrain de jeux inclus:
- Des terres de conservation et de protection, comme les parcs nationaux
- Des terres structurées, comme les zecs, les pourvoiries et les réserves fauniques
- Des terres libres, à l’utilisation de tous
Gérées par le Gouvernement du Québec, ces terres publiques ont pour but de valoriser notre fabuleux territoire en y autorisant facilement l’accès pour les amateurs de villégiature et de plein air. Bien que ce territoire soit accessible à tous, et ce, sans autorisation nécessaire, il y a tout de même quelques règles à respecter afin de faire du camping sur les terres publiques et en assurer la longévité.
Si vous prévoyez y dormir en van (ou en tente), voici ce que vous devez savoir:
- Votre occupation doit être temporaire, pas plus de 7 mois par année
- Votre matériel ne doit pas être permanent, donc rien de fixe au sol
- Avant d’allumer un feu, assurez-vous de vérifier les interdictions de feux de camp en vigueur
- Assurez-vous de vous installer dans des endroits sécuritaires et hors des chemins, sentiers ou zones de débarcadère
- Avant de partir, n’oubliez pas le principe du leave no trace et remettez le terrain dans son état d’origine
La pratique du camping sur les terres publiques est donc permise partout sauf sur l’île au Bœuf, l’île au Cochon, l’île aux Crapauds, l’île aux Hérons, l’île Sainte‑Thérèse, l’île aux Vaches et l’île au Veau, qui font partie du territoire de la ville de Varennes.
Bien que les terres publiques soient sous la Loi sur les terres du domaine de l’État, elles sont régies par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) du Québec, en collaboration avec les municipalités régionales de comté (MRC). Certaines municipalités, comme celles de la région administrative du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Pontiac ou du Témiscouata, ont donc leur propre règlementation quant à l’utilisation de ces espaces sur leur territoire. On vous conseille donc de consulter directement les MRC pour connaître tous les détails et règlements particuliers avant de vous y rendre.
Location ou achat de terres publiques
En plus d’offrir l’accès à une énorme partie de son territoire gratuitement, le gouvernement du Québec permet également la location d’une partie de ses terres publiques, souvent les emplacements les mieux situés en bordure de lac ou de rivière. Si vous devenez l’un des chanceux à être locataire d’un de ses endroits uniques, il vous est possible d’y construire des installations permanentes et d’y résider à longueur d’année.
Envie de vous trouver un petit coin de pays unique où passer l’été en van? L’attribution de ces terres se fait par tirage au sort une fois par année au Québec. Pour vous inscrire, vous devez être âgé de 18 ans et plus, remplir le formulaire d’inscription et payer les frais d’inscription.
Les terres publiques dans le reste du Canada
Plusieurs autres provinces au Canada autorisent le camping sur les terres publiques, aussi appelées Terres de la Couronne. Chaque province à ses propres règlements à respecter. Il est donc primordial de vous informer avant de vous y rendre.
Par exemple, en Ontario, vous ne pouvez rester plus de 21 jours au même endroit. Au Nouveau-Brunswick, votre van ou VR ne peut être situé à moins de 75 mètres d’un cours d’eau. En général, il faut toujours s’assurer de respecter l’environnement et de laisser l’endroit dans le même état qu’à votre arrivée!
Les terres publiques aux États-Unis
Aux États-Unis, les terres publiques sont appelées BLM, ou Bureau of Land Management. Les BLM sont divisés en deux catégories: developed campgrounds (terrains de camping aménagés) et dispersed camping (camping sauvage).
Les developed campgrounds ont souvent quelques services et il faut acquitter des frais pour pouvoir y rester. Les terrains sont majoritairement alloués sur le principe du « premier arrivé, premier servi », mais quelques campings permettent de réserver votre terrain avant d’arriver.
Ceux qu’on préfère et qu’on a utilisés bien souvent, ce sont les campings sauvages. Il est possible de dormir gratuitement sur les BLM sauvages tant qu’il n’y a pas d’affichage qui indique autrement. En général, il est possible de rester un maximum de 14 jours au même endroit.
Pendant votre prochain road trip aux États-Unis, consultez la carte des BLM pour trouver les meilleurs endroits où dormir gratuitement ou à petit prix!